mission voleurs patentés, libre, qui m'aime me suive ! Euh, vous êtes où ? ;)

H.S: Parce qu'à la base c'est toi la plus débrouillarde... Enfin quoi! On va pas demander à un nain de réfléchir deux minutes, il risque de te foncer dessus. Et puis, même si Moineau est super intelligente et tout et tout, elle a pas reçu une formation de Voleurs/Enquêtrice/Agent-Secret/Baby-siter etjesaispasquoid'autre et elle a pas non plus plein de gadgets pas possible dans ses poches!

-Euh, sans jeux de mots? Genre BAOUM, CRAC et AAARGH? demanda Moineau soudain très inquiète.
Fafnir, elle semblait tout à fait d'accord; enfin un peu d'action!
-Cest quoi ton idée?
Nolwenn expliqua ce qu'elle comptait faire tout en installant ce dont elle avait besoin. Dès que Fafnir comprit le dispositif, elle aida Nolwenn, l'air ravi. Pendant ce temps, Moineau palissait à vue d'oeil.

Et tu me laisse encore trouver quelque chose toute seule ! Argh, ma vengeance sera terrible...
Parmi toute mes formations, je suis très douée en baby sitting, tu pourras demander à Tara...

Nolwenn savait évidemment que Fafnir adorerait, et elle comptait sur elle pour l'aider à installer son matériel. La jeune femme se retransforma pour pouvoir utiliser le plus de pouvoir possible, et incanta. Un long pavé (ou parallélépipède rectangle) en bois apparut devant elle. Elle y déposa les boutons de manchettes, et un curieux...aimant pour frigo. Du coin de l'oeil, elle vit Moineau froncer les sourcils. C'est vrai que de loin, ça ressemblait un peu à une brocante...

Maiiieuhh! Je sais pas ce que tu veux faire avec ton aimant à frigo moi! GRRR... T'aurais pas put développer plus non?

Fafnir poussa le mobilier contre le mur. A contecoeur Moineau prit le papier gris que Nolwenn lui présentait et commença à cacher les meubles sous ce papier réduisant considérablement la superficie de la pièce. Fafnir se coula dans la pierre à côté de la porte principale en tenant à bout de bras le deuxième aimant pour frigo. Nolwenn fit apparaître un laser brumé entre les deux aimants, agrémenté d'un sort de répulsion, afin que la naine rousse n'est pas à se trahir si les aimants s'attiraient mutuellement puis elle se glissa derrière le papier que Moineau avait tendue. Quand à elle, la jeune fille s'assied au milieu de la pièce et commença à lancer les boutons sur la porte un à un. Un garde apparut soudain, rouge de colère et d'avoir trop couru:
-QUE FAITES VOUS DANS CETTE SALLE SERETE MADEMOISELLE? brailla-t-il tout en s'avança vers la frêle jeune fille. Soudain, un éclair surgit du sol et vint le foudroyer. D'autres gardes apparurent en entendant le bruit de la chute. Moineau se releva.
-QU'AVEZ VOUS FAIT A NOTRE CHEF? hurla un autre garde en s'avançant tout autant, suivie de près par deux novices. Les éclairs les touchèrent en même temps et leurs corps mous vinrent s'aligner au côtés du chef. Nolwenn se précipita sur la porte et la claqua. Heureusement, aucun autre garde ne se trouvait dans le coin. Fafnir sortit du mur. Le plan avait fonctionné! Le laser avait endormis les gardes grâce à des éclairs blancs. Un sourire triomphant s'afficha sur son visage... puis disparut quand elle rencontra les yeux de son amie... qui lançaient des éclairs eux aussi.
-Moineau? ça va?
-Ne me faites plus jamais joué le rôle de la victime! Et si le plan n'avait pas marché? Il n'y avait que 45% de propabilité pour que ça marche! Et si il m'avait attrapé, s'emporta-t-elle en désignant le ventre débonnaire du chef. Nolwenn la coupa vivement. Elles devaient remettre la salle en place et voler les vêtements et apparences de trois des gardes. Ce n'était pas le moment de se disputer. De plus son plan avait parfaitement fonctionné.

Ah, les aimants à frigo... respect, tu t'en ais bien sorti, j'ai pas été super sympa avec toi sur ce coup là...

Nolwenn haussa les épaules, tout en s'affairant à ranger le matériel.
- De quoi te plains-tu ? Tu fais bien la victime, c'est tout, j'espère juste que ce n'est pas inné chez toi ! Bon, je blague, tout le monde sait être une victime.
Elle commença à enfiler l'uniforme du garde quand la porte s'ouvrit brusquement et un autre garde fit irruption dans la pièce.
Il devait avoir vu beaucoup trop de film terrien puisqu'il cria :
- Haut les mains et on ne bouge plus !
Nolwenn fit un clin d'oeil à Moineau, puis, elle se jeta en sanglotant dans les bras du garde
- Oh s'il vous plait, aidez moi, elles m'ont fait prisonnière et...je suis perdue, par pitié, sortrez moi d'ici !
Le garde en resta bouche bée puis lui tapota maladroitement le dos. Une expression étonnée se peignit sur son visage lorsqu'il fut assomé par le manche d'un poignard.
Nolwenn se frotta les poignet.
- Beurk, je déteste son eau de cologne...

Héhé Merci, c'était pas facile!

[b]Moineau ébaucha un sourire. Effectivement, tout le monde jouait bien les victimes. Même les plus costauds. Elle enfila l'habit du plus maigre des gardes (autant qu'un nain puisse être maigre) et se laissa transformer en un garde plus corpulent. Fafnir se contenta d'attacher ses cheveux en chignon et de les recouvrir d'un casque pour avoir l'air... guerrier. Elles laissèrent son uniforme au chef des gardes. Pas la peine d'avoir l'air gradé quand on voulait rester discret. Elle sortirent de la salle avec précaution et, étant sûre qu'il n'y avait plus personne dans ce couloir elles purent se détendre un peu plus. Nolwenn et Fafnir marchait devant en chuchotant, surement à la recherche d'un endroit à l'abri des regards pour cacher les boutons. Soudain, elles pillèrent devant un renfoncement dans la roche et les yeux de Fafnir s'illuminèrent.

Pff, petite vengeance...

- J'ai trouvé la sortie ! s'exclama Fafnir. C'est bizarre, le Conseil a déclaré à tout le monde qu'elle avait été bouchée par un éboulis, et qu'ils n'avaient pas cherché à la réouvrir...
Nolwenn haussa un sourcil.
- Et bin, un gouvernement qui vous ment, c'est du joli... Mais j'aimerai bien savoir pourquoi... Hey ?!
Moineau venait de la pousser en avant, prétextant le manque de temps. Le regard noir de la jeune femme n'eut pas l'air de l'impressionner (il faut dire que son apparence était...relativement ridicule.
- Très bien, on y va, mais Fafnir, sois certaine que je viendrais voir ce qui se passe réellement ici...